C’est en l’an 570 que Randan entre dans l’histoire. Dans son « Historia francorum », Saint Grégoire de Tours signale l’existence d’un « Monasterium Randanense ».
A partir de 1204, les Seigneurs et Comtes se succèdent à Randan. Parmi les plus connus, citons les familles de Polignac, de La Rochefoucauld, de Beaufremont marquis de Senecey dont la descendance restera jusqu’en 1714. Puis le Duc de Lauzun et le Duc de Choiseul-Praslin qui en 1821 vend le château à la soeur du roi Louis-Philippe, Adélaïde d’Orléans. Celle-ci entreprit la transformation du châtean et fit de Randan une demeure royale.
La première mention de la seigneurie de Randan date du début du XIIIe siècle. D’abord siège d’une châtellenie,Randan devient comté en 1566 au profit de Fulvie Pic de la Mirandole, descendante du célèbre humaniste italien. En 1661, Mairie-Catherine
Eglise de Randan
Histoire : L’église de Randan a été érigée à la fin du XVe siècle par Jean Chalençon-Polignac Seigneur de Randan et Beaumont, gouverneur de Livourne et de Petro Santo en Italie.
A cette époque l’église comportait deux nefs, la nef centrale et la nef latérale nord servait de sépulture aux seigneurs du lieu.
En 1821, la princesse Adélaïde d’Orléans, devient propriétaire du château et des terres environnantes. De 1821 à 1841, la population augmentant de plus de trois cents habitants, l’église trop petite et en mauvais état demande des travaux d’aménagement.
Grâce à la générosité de la princesse, la commune peut enfin agrandir l’église et en rénover l’intérieur. Les travaux seront terminés en 1844 comme l’atteste une inscription latine sur le tympan du portail. De cette époque il nous reste le maître autel, et les vitraux du choeur commandés par Madame Adélaïde d’Orléans et offerts « à son auguste soeur » par le Roi Louis Philippe et payés pas la liste civile.
A remarquer également les verrières des nefs latérales, de facture moderne, réalisées par Alain Makazaviez peintre-verrier, à la demande de l’abbé Edmond Fleury curé de Randan dans les années 1960.
Vers les fonds baptismaux un vitrail représentant le baptême du Christ par Saint Jean Baptiste et au fond de la nef sud Saint Joseph et l’Enfant Jésus. Deux baies peintes en 1887 et 1888 par Félix Gaudin de Clermont-Ferrand.
Sous le vocable de Saint Jean Baptiste, l’église de Randan fait partie de la Paroisse Saint Nicolas sur Dore Allier depuis 2002.
Eglise de Jussat
Située à 2 kilomètres au sud de Randan en direction de Maringues par le CD1093. Prendre le CD63 en direction d’Aigueperse.
Histoire : Edifice de pur style Roman datant du XIIe siècle, il s’agit d’une église paroissiale dédiée à Sainte-Madeleine (Jussat fût une commune jusqu’en 1841). Cette église est sans doute l’une des plus vieilles de toute la région. Classée, en 1956 aux monuments historiques en raison de ses sculptures naivés à l’extérieur, de ses peintures décoratives à l’intérieur dont certaines sont encore masquées sous l’enduit. Dans le clocher se trouve une cloche datant de 1713. La restauration de la nef par des triants en bois datent de 1426.
Petits patrimoines
Puits de la cure
La restauration a été réalisé grâce à la mise en place d’un chantier d’insertion et aux financements du Conseil général du Puy-de-Dôme, de l’Etat, et de la Communauté de Communes des Côteaux de Randan.
Randan, dans le département du Puy de Dôme, chef-lieu de canton, appartenant à la communauté de communes « Les Coteaux de Randan », avec une population de 1436 habitants et regroupant avec le bourg de Randan trois villages : Jussat, Lhérat et Loriaval.
Localité construite sur un plateau, à une altitude de 407 mètres, dominant la plaine de la Limagne, avec vue sur la chaîne des Dômes, le Sancy et la région de Thiers et ses bois Noirs, à 40 Kms au nord de Clermont-Ferrand (Puy de Dôme) et 14 Kms au sud de Vichy (Allier).
En l’an 570, Grégoire de Tours signale l’existence du « Monastérium Randanase » dans son ouvrage « Historia Francorum ».
Construit en 1204 dans le parc de 30 hectares, le château de Randan fut, au fil des siècles, habité par Jean de Polignac, visité par Bayard et célébré par Jean-Louis de la Rochefoucauld, seigneur de Randan et gouverneur de la basse Auvergne.
Le château fut transformé et embelli durant les années 1821 à 1826 par son Altesse Royale la princesse Adélaïde d’Orléans, sœur du roi Louis-Philippe. Dès lors, le château de Randan devint une des résidences préférées de la famille royale.
Des têtes couronnées séjournèrent dans cette demeure fastueuse et notamment les ancêtres du comte de Paris.
Mais le 25 Juillet 1925, un incendie détruisit cette résidence royale. Hormis des ruines encore imposantes et majestueuses, il reste la chapelle, la terrasse sous laquelle avaient été construites les cuisines, voûtées comme des cryptes, l’orangerie et ses dépendances avec des collections de taxidermie et d’armes anciennes.
Pendant des années les visites n’étaient pas autorisées ; aujourd’hui, le Conseil Régional d’Auvergne (propriétaire du domaine depuis 2003) a souhaité ouvrir le domaine au public afin que chacun puisse le découvrir et assister à sa progressive renaissance.
L’église de Randan a été construite en 1490 par Jean de Polignac, et restaurée en 1844 par son Altesse Royale la princesse Adélaïde d’Orléans.
A noter aussi, l’église de Jussat du XIème siècle d’architecture romane, ayant Sainte Madeleine pour patronne, célèbrée chaque année lors de la fête patronale de Jussat.
Vue du ciel
La commune de Randan est membre de la Communauté de communes des Coteaux de Randan comprenant 8 communes : Villeneuve-les-cerfs, Saint-Clément de Régnat, Saint-Sylvestre Pragoulin, Saint-Priest Bramefant, Mons, Beaumont-lès-Randan, Bas et lezat et Randan.
Pour en savoir plus retrouvez le site internet des Coteaux de Randan.
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